Vincent van Gogh étant mon artiste préféré, j'aimerais vous présenter quelques-unes de ses oeuvres que j'ai vues au Musée d'Orsay à Paris. 

Je commencerai par la Méridienne que je trouve super-apaisante et colorée. Mais méfiez-vous! Bien que les couleurs intenses parmi lesquelles dominent le bleu et le jaune sont van-goghiennes (c'est comme ça que l'on forme cet adjectif?), le thème du tableau ne l'est pas. Vincent a repris le dessin de Jean Millet – l'artiste français dont il était fan – quand il était interné dans un asile à Saint-Rémy de Provence. Jean Millet était une sorte d'un Chełmoński à la française: il peignait principalement des paysages ruraux pleins de calme et de serenité. Mais si vous comparez la copie avec l'original, vous remarquerez qu'elle est bien différente, très personnelle et intense – les traits que je trouve trés caractéristiques pour Van Gogh.  

 L'autre oeuvre de Van Gagh qui m'a beaucoup plu, c'est le portrait d'Eugène Boch qui était un jeune peintre belge avec qui Vicent a sympathisé quand Eugène habitait dans une commune près d'Arles. Van Gogh avait revé de peindre un portrait d'un artiste depuis longtemps avant qu'il se soit mis à travailler sur celui de son ami. Derrière la tête d'Eugène, il a mis un fond bleu foncé qui pour lui symbolisait l'infini. Il l'a fait pour que le fond corresponde à la personnalité de son ami qu'il trouvait rêveur.

Dans une de ses lettres à son frère Théo, Vicent a écrit:

Je voudrais faire le portrait d'un ami artiste, qui rêve de grands rêves, qui travaille comme un rossignol chante, parce que c'est ainsi sa nature. Cet homme sera blond. Je voudrais mettre dans le tableau mon appréciation, mon amour que j'ai pour lui. Je le peindrai donc tel quel, aussi fidèlement que je pourrai [...]

Et finalement, l'oeuvre la plus connue et peut-être la plus émouvante de Van Gogh – sa chambre à Arles. Ce qui est très intéressant, c'est que ce tableau éclaboussant de couleurs vives et animées soit inspiré de l'art… japonais ou plutôt des intérieurs japonais connus de leur simplicité et minimalisme. Vincent suggérait que c'est dans des locaux simples et peu comblés de meubles que l'on se sent mieux et on répose mentalement. Il a expliqué sa philosophie „immobilière" à Théo dans une de ses nombreuses lettres:

„Les murs lilas pâle, le sol d'un rouge rompu et fané, les chaises et lit jaune de chrome, les oreillers et le drap citron vert très pâle, la couverture rouge sang, la table à toilette orangée, la cuvette bleue, la fenêtre verte" […] "J'avais voulu exprimer un repos absolu par tous ces tons divers"...

 


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